L’intelligence Artificielle ne menace pas notre Créativité, elle la décuple

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Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Poser la question, c’est déjà avoir perdu la bataille. Ceux qui redoutent la machine n’ont pas compris que le danger ne vient pas d’elle, mais de notre paresse à penser. Chez VitaBella, nous avons fait un choix clair : utiliser l’intelligence artificielle tous les jours, mais pour l’asservir à notre vision, non pour nous y soumettre.

Dans le monde du luxe – vin, beauté, parfums –, il ne suffit plus d’être inspiré. Il faut être agile, rapide, précis. Les marques ont besoin de cerveau, pas seulement de calculs. De stratégie et d’émotion, pas de statistiques froides. C’est là que le rôle du consultant prend tout son sens. Car l’IA sait recombiner, mais elle ne sait pas rêver. Elle imite à la perfection, mais elle ne crée rien de neuf. Elle excelle dans le plagiat de génie.

C’est son ADN : relier ce qui a déjà été fait, sans inventer ce qui ne l’a jamais été. Utiliser une IA pour bâtir une stratégie de marque originale, c’est comme demander à un miroir de vous surprendre. L’algorithme reflète, quand notre cerveau, lui, invente. Ce miracle silencieux qui consomme à peine 60 à 80 watts, comme le rappelle Bruno Bonnel dans Le Figaro, reste la plus puissante machine créative jamais conçue. Et elle n’est pas en silicium, mais faite de chair et d’expérience.

Chez VitaBella, nous ne rejetons pas la technologie. Nous la domptons. Nous travaillons avec ChatGPT, Gemini, Claude et d’autres. Pas pour qu’ils décident à notre place, mais pour accélérer la logistique des idées : rédiger plus vite, traduire sans délai, produire des supports en un clin d’œil. Ce sont nos assistants, pas nos chefs. Grâce à eux, nous consacrons notre énergie à ce qui distingue un artisan d’un automate : l’interprétation, le sens, la vision.

Pendant que d’autres tremblent en voyant les robots prendre la plume, nous affinons notre regard sur ce qu’ils écrivent. Nous « fine-tunons », nous recadrons, nous injectons ce que la machine ignore : la nuance, la désirabilité, l’émotion. Ceux qui craignent l’IA trahissent une faiblesse : celle d’avoir oublié la puissance infinie du cerveau humain.

L’intelligence artificielle ne vole rien à l’homme. Elle lui rend ce qui lui manquait depuis trop longtemps : le temps de penser. Chez VitaBella, nous n’avons aucune nostalgie du monde « d’avant ». Nous avons choisi d’avancer, armés de raison et de curiosité. Car dans le luxe, comme dans la pensée, il n’y a qu’une seule règle : ce qui se répète meurt. Et l’IA, par essence, répète. À nous de faire ce qu’elle ne pourra jamais faire : inventer.

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